Wednesday, November 30, 2011

Mafia de la ferraille / Scrap Iron Mafia


La mafia prospère dans la ferraille à Timis. On vole même les rails et les transformateurs électriques

Le nombre de vols de ferraille, qu'il s'agisse de rails de chemin de fer ou même de transformateurs électriques, a doublé en un an. Les autorités départementales déclarent que l'on peut maintenant parlé d'une véritable mafia de la ferraille.

La situation est devenue tellement préoccupante que, mardi dernier, a eu lieu une réunion du Comité des Situations d'Urgence au cours de laquelle a été abordé le problème du vol de ferraille. Le trouble vient du fait que les malfaiteurs en sont venus à voler même les rails des trains, mettant ainsi en danger la vie des voyageurs.

"On peut parler d'une véritable mafia de la ferraille car ils sont très bien organisés : une fois qu'ils ont enlevé les rails de la voie, ils les transfèrent à des transporteurs routiers, qui les acheminent chez des intermédiaires, qui ont des relations avec certains centres de récupération de métaux, qui travaillent au noir. Il y a aussi des centres qui fonctionnent illégalement, nous en avons identifié six parmi eux" a déclaré le commissaire principal Eugen Iercu, chef de la section régionale de la police des transports à Timisoara.

Rien que cette année, ont été enregistrés 310 vols de rails, en progression alarmante par rapport à l'année précédente, au cours de laquelle 150 cas avaient été rapportés.


Mafia thrives from scrap iron in Timis. Thieves have even been stealing rails and electrical transformers.

Thefts of scrap iron, whether we are talking about railroad tracks or even electrical transformers, have doubled in the last year. County authorities said we can now consider this as a real scrap iron mafia.

This situation is so alarming that, last Tuesday, the Committee for Urgent Matter held a meeting where they addressed the issue of scrap iron theft. Trouble comes from the fact that even railways are targeted, putting the life of train passengers at risk.

"We can refer to them as a real scrap iron mafia since they are really well organized! Once they stole the rails, they transfer them to road transporters who, then, take them to intermediaries who have ties with a number of metal collection centers, some working under the radar. Some of these also operate illegally, we identified six of them in this case." stated Eugen Iercu, police commissioner and head of the regional section from Transport Police in Timisoara.

Just this year, 310 thefts from railways have been reported, an alarming increase from last year when 150 such cases had been filed.

Wednesday, November 16, 2011

L'histoire de Timisoara, une option dans les écoles de la ville

Près de 400 manuels sur l'histoire de Timisoara vont arriver dans les écoles de la ville. L'histoire de Timisoara est un manuel pour une matière en option, écrit par l'historien Ion Hategan et le directeur du lycée Carmen Sylva, Cornel Petroman. Le volume édité en 2011 va parvenir à toutes les écoles et, si des collégiens et lycéens étudient déjà l'histoire de Timisoara grâce à l'édition des années 2008-2009, ils trouveront dans cette nouvelle édition des améliorations.

Alors que le premier manuel de l'histoire de Timisoara avait été édité pour chaque élève, celui de 2011 le sera pour chaque classe. Ainsi, quand une classe recevra son exemplaire, l'enseignant le donnera aux élèves à tour de rôle. Sur les 500 exemplaires qui ont été imprimés, près de 400 manuels parviendront aux écoles tandis que le reste sera disponible dans les librairies de la ville.

"J'ai voulu que le texte soit assez simple et clair pour être accessible à tous, des enfants aux grands-parents" a déclaré l'historien Ioan Hategan, le premier des auteurs du livre. "Ce manuel d'histoire nourrit l'intérêt des habitants pour l'esprit et les valeurs de Timisoara, contribue à développer ce sentiment d'amour pour leur ville natale et la ville où nous habitons tous. N'importe quelle classe peut apprendre l'histoire de Timisoara à partir de ce manuel. Nous le recommandons à partir de la classe VII (équivalent 5e-4e). Ce sujet ne fait pas partie du programme scolaire. Il fait partie de ce qui s'appelle le Curriculum et, au chapître l'Homme et la Société, il existe des heures pour une matière en option qui peut être l'Histoire de Timisoara" a précisé Cornel Petroman, directeur du lycée "Carmen Sylva"et l'autre auteur du livre.

Concernant le contenu du manuel, Ioan Hategan a ajouté : "Les élèves y apprendront les heures de gloire de la ville et de ses habitants mais aussi d'autres moments moins glorieux comme la peste, les guerres, le terrible siège en plus des beautés de la ville. Les histoires de Timisoara, de la ville et de ses quartiers, l'histoire moderne, de l'approvisionnement en eau, de sa libération, du premier journal de Timisoara et de ses parcs."

d'après M.S. de tion.ro traduit par Sophie
photo Sophie

Tuesday, November 15, 2011

Education to stop early marriage for children in Timis

Violation of children rights through forced marriages and early school dropout in the gypsy community from Timis. Two hard facts and also reasons for a meeting to be held Tuesday, November 15 in Banloc, a village by the Serbian frontier.


This Tuesday, November 15th, in Banloc school, Sorina Seine, researcher from the European Roma Rights Center, is holding a meeting with members of the Roma community from the area.
"The goal of this action is to inform the Rom population about the serious violations done to children rights by the practice of early forced marriages and, at the same time, to insist on the importance of local authorities in the application of international and national laws regarding the minimum age required for marriage. In addition, we aim to promote and protect the rights of Rom women and children by preventing and fighting against forced early marriages along with school dropout both at local and regional levels." said Sorina Seine.
The European Roma Rights Center, based in Budapest, is currently conducting a study on the practice of early forced marriages in the Roma community from Banloc, in the Timis countyParticipants expected for Tuesday's community event are representatives for the defense of the rights of women and children, local authorities and members of the local Roma community.


Translated from Delia S. Barbu by Sophie

Monday, November 14, 2011

Une Hongroise pleine de fougue a reçu des applaudissements "de fer"

Lors d'une programmation atypique du Philharmonique du Banat, Katicza Illényi a rassemblé des centaines de personnes à la salle Capitole de Timisoara. Avec talent et audace, tout en étant sexy et ludique, la violoniste Hongroise a tenu l'audience "branchée" avec des csardas, des tangos sensuels, des orchestrations de certains tubes du groupe ABBA sans oublier des morceaux classiques, et toujours accompagnée par l'orchestre symphonique de Timisoara, dirigé par le chef Gheorghe Costin.

Violoniste de renom en Hongrie ( formée à l'Académie Liszt, réservée aux talents d'exception ), Katicza Illényi a décidé, à un point de sa carrière artistique, qu'elle voulait faire plus... et encore. Elle a pris des cours de théâtre, ballet, claquettes et a exercé ses qualités vocales puis élargi son répertoire à l'opérette, le jazz, la musique douce et la variété, mais aussi le klezmer jusqu'à devenir une véritable sensation sur la scène musicale en Hongrie.

Avec un charme évident et des mensurations de top-model qui ne nuisent en rien à son talent musical, elle s'est révélé jeudi soir une artiste en pleine possession de ses moyens. Violoniste brillante, à la voix remarquable de justesse, c'est en artiste inspirée pleine d'imagination, d'énergie, d'aisance et de charme qu'elle a présenté elle-même son programme en hongrois et anglais. Katicza Illényi a joué 17 morceaux à Timisoara dont la Danse espagnole de Falla, différents tangos, une fantaisie sur Porgy and Bess de Gherswin, des chansons du répertoire d'ABBA, Libertango de Piazzola, le csardas de Monti, la rhapsodie hongroise n.2 de Liszt et une berceuse de Zoltan Kodaly. Même le chef d'orchestre Costin, modèle de sobriété, s'est laissé emporter et a dansé avec charme et grâce depuis son pupitre directoral.

Le public de Timisoara a récompensé en son temps l'artiste par des applaudissements nourris et rythmés, des applaudissements "de fer", une récompense flatteuse à la mode... hongroise.


d'après Tion.ro, photo Tion.ro

P.S. Libertango a été une véritable révélation pour Noé, et il m'a demandé s'il était normal que le chef d'orchestre danse comme un rappeur ;-) Excellent concert, pas guindé du tout avec des Allemands derrière nous et une dame bien sympathique à côté, le tout au tarif étudiant (la dame de la billeterie a de grosses lunettes pourtant) !

Wednesday, October 12, 2011

Plus de 100 Roms de retour à Timisoara avec l'argent des Français



Un autre avion de Roms rapatriés par l'Etat français est arrivé mardi à l'aéroport de Timisoara. A son bord : 127 Roms, dont 11 enfants de moins de 2 ans. Chacun d'entre eux a reçu 300 euros pour revenir au pays, mais plusieurs ont déclaré qu'il est probable qu'ils reprendront la route d'Europe une fois dépensé l'argent remis par les autorités françaises.

La plupart des Roms qui ont atterri mardi à Timisoara venaient de la région de Lille. Ils ont soutenu qu'ils avaient trouvé un travail en France et qu'ils n'y vivaient pas de la mendicité. Certains Roms rapatriés ont déclaré qu'ils utiliseraient l'argent obtenu par leur travail en France ainsi que les 300 euros reçus par les autorités françaises pour construire des maisons en terre roumaine. D'autres en revanche ont déclaré que 300 euros n'étaient pas suffisant pour vivre en Roumanie(1), qu'ils vont donc rester 2 ou 3 jours puis qu'ils partiront de nouveau sur les routes parce que... ils n'ont rien à faire ici.

En apercevant les journalistes, certains Roms, rapatriés mardi à Timisoara, sont devenus récalcitrants mais la situation n'a pas dégénéré.
Les Roms arrivés mardi sont originaires de différents départements à travers le pays. Ils ont été véhiculés de l'aéroport à la Gare du Nord(2) dans trois cars mis à disposition par la RATT(3).

(1) Le salaire médian net a été de 1455 RON en août 2011 soit 346 Euros, source wall-street.ro
(2) La gare du Nord, située plutôt à l'ouest de la ville, est la gare pour le transport ferroviaire
(3) Vous prenez la RATP et vous remplacez le P de Paris par le T de Timisoara ;-)

D'après tion.ro, traduit et annoté par Sophie

Illustration, AdiJapan

Monday, October 10, 2011

Les citoyens "mouettes" de nulle part et partout


L'immigration est toujours un sujet brûlant quand l'économie se ralentit et que les emplois se font rares, il n'y a donc aucune surprise à ce qu'il ait grimpé au sommet de l'agenda politique en Europe et aux Etats-Unis. Mais une bonne partie de ce débat actuel sur les thèmes séculaires de nous contre eux, des nouveaux arrivants contre les anciens passe à côté d'un aspect essentiel : à l'âge de l'internet, des avions et des multinationales, les concepts même d'immigration, de citoyenneté et d'état sont en mutation.

"Il s'agit d'une nouvelle vague, d'une nouvelle tendance, rapporte Wang Hulyao, fondateur et président du Centre pour la Chine et la globalisation, basé à Pékin. Nous avions déjà la globalisation des échanges, la globalisation des capitaux et maintenant nous avons celles des talents."

Il en découle qu'au lieu d'avoir une immigration synonyme d'un simple voyage entre deux points donnés de départ et d'arrivée, Wang explique que de nombreux Chinois sont devenus ce qu'il appellent des "mouettes", faisant la navette entre San Francisco ou Vancouver et Pékin ou Shanghai.

La révolution technologique a permis le développement de communications à bas prix, instantanées et, souvent, quasi permanentes, ce qui a encore plus fondamentalement modifié le fait de partir loin de chez soi.

Suivant la même idée, le professeur Mark Boyle, un expert en migration à l'université nationale d'Irlande, Maynooth, nous explique : "La législation sur la citoyenneté se débat pour rattraper les nouvelles réalités de la globalisation du travail. Elle est toujours basée sur la notion d'une population sédentaire, au lieu de celle de nomades que bon nombre d'entre nous sont devenus."

L'un des plus gros changements se situe dans notre façon d'appréhender ce que nous appelions auparavant la "fuite des cerveaux."

"De plus en plus, les immigrants qui habitent ailleurs sont vus comme des ressources." ajoute Boyle. "C'est une rupture de paradigme, c'est une faille séismique. La notion de fuite de cerveaux est tournée en ridicule et à sa place, on parle de circulation de cerveaux." L'idée est que les gens peuvent revenir en touristes, qu'ils peuvent devenir ambassadeurs de leur pays d'origine ou servir d'intermédiaires dans les affaires."

Wang partage cette idée : "Il ne s'agit plus de fuite de cerveaux, ni même de gain de cerveaux. Il s'agit de circulation mondiale de cerveaux."

Un des pays qui utilise au mieux cette diaspora selon Boyle est l'Inde. "L'Inde considère de plus en plus sa diaspora comme un actif. Beaucoup avance l'idée que le développement technologique de l'Inde n'aurait jamais eu lieu sans sa population basée à l'étranger, notamment en Silicon Valley. Le gouvernement a donc dû revoir son attitude envers ses citoyens. L'Inde a donc mis en place un ministère à part entière, uniquement dédié au suivi des expatriés."

Un exemple que Boyle admire est GlobalScot, une organisation publique qui rassemble les hommes d'affaires Ecossais travaillant à l'étranger et les entreprises écossaises souhaitant exporter leurs biens et services. Une agence d'audit externe a estimé qu'entre 2004 et 2006, GlobalScot a rapporté plus de 28 millions de livres à l'économie écossaise.

Mais Boyle insiste qu'à l'ère de la globalisation, une diaspora fortement attachée avec son pays d'origine peut rapporter autant à son pays d'accueil qu'à son pays d'origine : "Les diasporas sont des situations gagnant-gagnant. La Silicon Vallée y gagne et le pays d'origine gagne aussi."

C'est un gros changement. Mais certains pays et législateurs prédisent que le concept de citoyenneté sera de plus en plus flou.

Boyle explique que la Nouvelle Zélande, avec son isolement géographique, sa faible population et son fort taux d'expatriés est le pays qui est allé le plus loin dans ce sens : "La Nouvelle Zélande est en train de fondamentalement redéfinir ce que signifie le terme de nation Néo-zélandaise. La Nouvelle Zélande se dit être à la fois une petite île isolée du reste du monde et en même temps une nation avec un réseau mondial avec des personnes disséminées autour du globe."

Vivant nous-même avec Facebook, nous ne devrions pas être surpris que certains pays commencent à s'envisager plus comme un réseau social qu'un lieu géographique.

crédit photo FreeFoto.com, d'après Chrystia Freeland, reuters.com traduit par Sophie

Saturday, October 8, 2011

Autumn treats: donut à la papanasi ;-)


Have you ever tried the fluffy donuts called papanasi, have you ever bitten into one loaded with cream and jam? Well, here is your chance at the first Papanasi festival in Covaci, located in the Timis region.

Like a chubby puff of dough floating on an ocean made of cream and jam, a papanas is a popular dessert. You can find many recipes for these, those with a hole, those without, those stacked or not. But, regardless of its outer shape, they are all done the same, with a dash of creativity and a pinch of imagination.

Papanasi legend
There is a legend that it was a Danish captain who had both hands on the helm that decided to have some donuts on a stick to be able to eat them. Doing so, he also solved a common problem which is how to cook the inside of a donut.

Unlike traditional donuts made of flour, papanasi use semolina (kind of uncooked grits called gris in Romanian) and cottage cheese. These ingredients make papanasi fluffier. Although Romanian donuts, originating from Moldavia, are definitely fried, boiled donuts come from Austro-Hungarian cuisine and are typically found in Bucharest and Vienna. With the same basic ingredients like cottage cheese, grits and egg but without being fried, the boiled papanasi are a more delicate and lighter fare than the original recipe.

from tion.ro, translated by Sophie, cooking and picture Sophie

Wednesday, October 5, 2011

L'avenir du bac en Roumanie



Tout d'abord, un résumé des épisodes précédents...


juillet 2011 : Des résultats désastreux pour Baccalauréat à Timis


Les résultats du Baccalauréat ont été affichés dimanche. Certains élèves avaient déjà reçus leurs notes. Aucun élève des lycées UMT et CFR de Timisoara n'ont réussi l'examen. Situation sans précédent également dans un centre d'examen de Lovrin. Une centaine d'étudiants environ a été recalée après l'annulation de l'épreuve de roumain.


septembre 2011 : Résultats définitifs du Bac : aucune note de 10 et 6 lycées avec 0% de diplômés à Timis !


15,2% de diplômés à la session d'automne du baccalauréat, à Timis, après les contestations déposées par certains étudiants mécontents des notes précédemment obtenues. Suite à ces plaintes, 175 notes ont été modifiées, améliorant le taux de réussite du Bac de 1%.


Et enfin ces derniers jours :
Les recteurs de Timisoara sont contre l'admission à l'université sans baccalauréat.


Les recteurs des universités de Timisoara refusent la proposition du PSD pour que les étudiants qui n'ont pas été admis au baccalauréat puissent intégrer l'université. Ils sont convaincus que le monde universitaire est seulement destiné aux jeunes qui ont démontré avoir acquis les connaissances nécessaires pour se diriger vers l'enseignement supérieur.


Le groupe parlementaire du PSD, dont l'ancien ministre de l'Education Ecaterina Andronescu, a élaboré une proposition de loi qui permettrait à ceux qui n'ont pas eu le bac de suivre une année préparatoire à l'université. La seule condition requise, pour que ces étudiants puissent s'inscrire à l'université, est une moyenne générale supérieure à 7 au lycée. S'ils ont obtenu baccalauréat, les étudiants seront en mesure d'assimiler la première année d'université avec l'année préparatoire et de poursuivre leurs études à l'université. La proposition de loi signée par 42 sénateurs PSD a été déposée mercredi 28 Septembre à la Chambre des Députés.


Les directeurs de faculté se sont déclarés fermement contre cette proposition de loi. 
" Ceci ne peut pas être une proposition. Je ne peux pas concevoir qu'une telle proposition ait été faite, parce qu'elle est hors propos. Il faut que les étudiants passent leurs bacs, sinon je ne vois pas le sens du bac dans ce pays." a déclaré Alexandru Moisuc, directeur de l'université des sciences agricoles et médecine vétérinaire du Banat à Timisoara.
"Je suis contre une telle idée car, à mon avis, il faut qu'accèdent à l'enseignement supérieur seulement les diplômés du secondaire qui ont démontré détenir un volume de connaissances et de compétences au dessus d'une certaine limiteEn ce qui concerne ceux qui ont échoué au bac, je pense que leur échec s'explique par un manque de préparation. Par ailleurs, je crois que la plupart n'auraient même pas dû se présenter au baccalauréat, ni fréquenter le lycée, mais que leur place se trouve dans les écoles professionnelles, où s'acquièrent les métiers nécessaires au fonctionnement de notre société avec leurs niveaux d'excellence propres », a déclaré Nicolae  Robu, recteur de l'Université polytechnique de Timisoara.
"Je ne suis pas d'accord avec cela. Le baccalauréat est une épreuve qui doit continuer à exister. Les étudiants ne peuvent pas s'inscrire à l'université sans avoir suivi le lycée et obtenu un diplôme de baccalauréat, même si les jeunes qui n'ont pas obtenu leur diplôme d'études secondaires sont dans une situation difficile. L'Etat doit trouver d'autres façons de les intégrer et non les forcer dans une université », a déclaré Ioan Talpoş, le recteur de l'Université de l'Ouest de Timisoara.



d'après M.S., tion.ro, photo upt.ro, traduit par Sophie

Monday, October 3, 2011

Le club des hommes d'affaires Européens à Timisoara


A l'initiative du Consul Honoraire de France à Timisoara, Dan Bedros, qui dirige également le nouveau centre d'affaires français-roumain, il pourrait se créer prochainement un club des hommes d'affaires Européens. Le principal problème que ceux-ci pourront rencontrer, et qui sera abordé à la prochaine réunion avec le Premier ministre Emil Boc à Timisoara, est le manque de visibilité en matière fiscale.

Dan Bedros, président du centre d'affaires franco-roumain de Timisoara, a déclaré cet été : "Je voulais en premier lieu renforcer le club d'affaires français, mais le fait est que l'Europe est globale, et que les affaires y sont globales. De cette réflexion est venue l'idée de créer un club pour hommes d'affaires européens.
Nous avons déjà discuté avec des représentants Allemands et Italiens qui sont d'accord dans le principe et qui, je l'espère viendront y participer, et les autorités - tous ceux avec qui nous avons parlé comme le préfet, le président du Conseil Général et le maire - ont apprécié le bien fondé de cette idée, vue comme très bénéfique car elle permettra un dialogue direct et simple entre les hommes d'affaires. 
Au cours d'une conversation, on se rend compte s'il existe un problème majeur ou important et on peut mettre en place un rendez-vous. C'est le but du contact. De plus, nous ne nous connaissons pas entre nous (...) Quand vous discutez avec des Allemands et avec d'autres, des potentiels peuvent apparaître, si nous savons ce que font les autres."

A l'agenda de la dernière réunion du club était connaître les principales attentes des entreprises et leurs problèmes. Bedros a expliqué que le Premier ministre Emil Boc sera présent le 7 Octobre, à Timisoara, en compagnie de plusieurs ministres et que le chef de l'exécutif rencontrera la communauté des affaires, l'occasion idéale pour eux d'exposer leurs problèmes face à face. Et ce que réclament essentiellement les investisseurs est d'avantage de prédictibilité en matière fiscale. 
"La Roumanie a ses maladies (...) La première consiste en des impôts totalement exagérés. La Roumanie n'est plus un pays de main-d'œuvre bon marché, parce que, quand vous donnez 100 euros, vous en payez 200 à cause des taxes, et donc il faut développer les segments à haute valeur ajoutée, comme les logiciels. Mais ce qui les dérange surtout, ce que j'ai appris après avoir présidé la Chambre de Commerce franco-roumaine depuis six ans et vu la majorité d'entres eux soulever ce problème, ce qui est inacceptable dans la mentalité occidentale, est le manque de prédictibilité du système fiscal. Il paraît inconcevable de changer les règles du jour au lendemain.
Un homme d'affaires fait une analyse des coûts et bénéfices, des investissements, il décide de prendre un prêt et fait une estimation de ses profits, puis on change la TVA du jour au lendemain. Et à ce moment-là, il est perdu. Et tout le monde en souffre" a ajouté M. Bedros. 

Les représentants du milieu des affaires ont également souhaité la bienvenue au nouveau directeur de l'Institut français de Timisoara, Thierry Sète.

Le centre pour affaires franco-roumainse de Timisoara a son siège au 30 boulevard Rebreanu avec Dan Bedros pour président, Dorin Miron pour vice-président et Véronique Bicu pour Secrétaire.

traduit par Sophie d'après agenda.ro, illustration Sophie


Thursday, September 29, 2011

Comment éviter Ceaucescu ?



Une petite anecdote aujourd'hui ;-)


La reine d'Angleterre, Elizabeth II, s'est cachée derrière un buisson des jardins du Palais Royal en 1978 pour éviter une conversation avec l'ancien dictateur Roumain Ceausescu, alors en visite officielle en Grande Bretagne, comme le rapporte le Daily Mail dans son édition électronique (je ne suis pas parvenue à trouver l'anecdote dans tout le fouillis du site, qui n'en vaut pas la peine ;-)

La Reine a dû, au fil des ans, tolérer bon nombre de personnages officiels désagréables, parmi lesquels l'ancien dictateur Roumain. "C'est un serviteur de l'Etat, comme nous, et il n'existe aucun doute prétendant le contraire." a déclaré l'ancien ministre des affaires étrangères britannique, Sir Malcolm Rifkind.
Cependant, elle a été clairement perturbée par la décision du gouvernement d'inviter le dictateur roumain pour une visite officielle en 1978, c'est pourquoi elle a fait tout son possible pour éviter de le croiser, allant jusqu'à l'extrême.
Alors qu'elle promenait ses chiens dans les jardins du palais, la reine a vu Ceausescu et sa femme, Elena, venant dans sa direction. Comme elle l'a raconté plus tard à un des invités au repas, elle a décidé qu'il valait mieux se cacher derrière un buisson que tenir une conversation polie avec ces deux-là.
Ces révélations apparaissent dans un livre intitulé Notre Reine, écrit pas Robert Hardman, et dont le quotidien britannique a publié de nombreux extraits.

d'après Mediafax.ro, traduit du roumain au français par Sophie
photo de CSvBibra

Monday, September 26, 2011

Poverty in the world...


... mainly in the States, France and Romania.

The U.S. poverty rate has risen to 15.1%, the highest since 1983, the U.S. Census Bureau reports.

About 46.2 million people, or nearly one in six, were in poverty in 2010, compared with 43.6 million, or 14.3%, in 2009.

The statistics, contained in the report, titled "Income, Poverty and Health Insurance Coverage: 2010," cover 2010, when U.S. unemployment averaged 9.6%, up from 9.3% the previous year.

Highlights:
- Median household income for the nation was $49,400 in 2010 (around 37 000 Euros, Soφ),, a decline of 2.3% from 2009, when inflation is figured in.
- The 2010 official poverty rate for the nation was 15.1%, up from 14.3% in 2009, with 46.2 million people in poverty, an increase of 2.6 million since 2009.
- The percentage of people without health insurance coverage in 2010, 16.3%, was not statistically different from the rate in 2009. The number of uninsured increased to 49.9 million in 2010 from 49 million in 2009.

The bureau says that if Social Security payments were excluded from income, the number of people 65 and over in poverty would be 14 million higher in 2010.

Trudi Renwick, the bureau's chief of the Poverty Statistics Branch, says "the single most important factor" in the increase in poverty might be the increase in the number of people who did not work at all last year.
She says the number of people over 16 who did not work at least one week increased from 83.3 million in 2009 to 86.7 million last year.

The increase in the number of people without health insurance is due mostly to working-age Americans who lost employer-provided insurance in the weak economy.

credits usa today

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Poverty in France
In France, there are between 4.5 and 8.2 million people living in poverty depending on the definition for poverty… Since 2002, poverty has been on the rise.

Current figures:
In France, there were 4.5 million people living in poverty in 2009 if you define the poverty threshold to be 50% of the median household income versus 8.2 million if you use 60%. In the first case, poverty rate is 7.5% and for the 2nd, 13.5%. In 2009, a poverty threshold at 60% represents 954 euros per month ($1,272 hence $25,440 median household income for a single person,Soφ) ie for a single person household and 795 euros a month at 50% (around $1,060 a month, Soφ).

Trend:
Poverty rate had been falling since the 70's til the mid-90's. Then, it was rather stable til the beginning the years 2000. Since 2002, the number of people living in poverty (50% threshold) has increased by 760,000 (+20%) and by 678,000 (+9%) for a 60% threshold. Rates went from 6.5 to 7.5% and 12.9 to 13.5%, respectively.

This is not an "explosion" per se and France remains amongst the countries in Europe with the fewer people in poverty. However, there is a distinct increasing trend. It marks an historical shift since the 60's. The slowdown in economy since 2009 would indicate that the situation has not improved since the last census.

translated by Soφ, from Observatoire des inégalités, August 30th 2011

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Romania at the top... of poverty

Among the 20 poorest regions of Europe, Romania appears 6 times, then comes Bulgaria with 5 regions, then Hungary and Poland with 4 each.

In Europe, on the subject of poverty, only Bulgaria beats Romania but this is no comfort for Romanians if you consider the mismatch in terms of potential and size between the two countries. In 6 out of 8 regions outlined in Romania for their rate of poverty, the situation is so severe that they remain at the top of the european list at the region level, according to the data published yesterday by Eurostat, the office for statistics in the European Union.

In 2008 (reference year of Eurostat report) the median income, expressed by GDP per capita, was around 25,100 euros in the EU whereas it was only 11,700 euros in Romania, ie 47% of the community index. But, this is the national median income, and there are regions were the income drops to 29% of the EU figure (north-eastern region ie counties Suceava, Botoşani, Neamţ, Iaşi, Bacău et Vaslui, with a GDP of 7,200 euros per capita).

Where does poverty come from?

Economic surveys of many countries around the world have proven that national economic performances can be influenced by natural resources, the education level of its population and public policies from the government. In Romania, we can see that natural resources are plenty enough, that the education level is rather high and yet, Romanian people are among the poorest in Europe...

No bathroom nor toilets

Another European chart where Romania appears at the top: percentage of housing without toilets (42,5% vs 3,5% in Europe) nor shower (41,2% vs 3,1% in Europe).

translated by Soφ, from adevarul.ro

La pauvreté dans le monde ...

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.. plus particulièrement aux Etats Unis, en France et en Roumanie.


Le niveau de pauvreté aux Etats Unis atteint 15,1%, son niveau le plus haut depuis 1983, selon le Bureau du recensement des États-Unis (U.S. Census Bureau)

Environ 46,2 millions d'individus, soit environ 1 personne sur 6, vivaient dans la pauvreté en 2010, en comparison avec les 43.6 millions ou 14,3% de 2009.

Ces statistiques, contenues dans le rapport intitulé " Income, Poverty and Health Insurance Coverage: 2010 " (Revenus, pauvreté et couverture de l'assurance maladie 2010), couvrent ainsi 2010, lorsque le taux de chomâge aux Etats Unis a atteint 9,6%, en augmentation par rapport au 9,3% de l'année précédente.

Chiffres à retenir :
- Le revenu médian par foyer au niveau national a été de $49 400 en 2010 (envrion 37 000 Euros, Soφ), soit une baisse de 2,9% par rapport à 2009, lorsque l'inflation a été recensée.
- Le taux officiel de pauvreté de la nation en 2010 était de 15,1% en augmentation par rapport au 14,2% de 2009 avec 46,2 millions de personnes dans la pauvreté, en augmentation par rapport à 2,6 millions en 2009.
- Le pourcentage de personnes sans couverture d'assurance maladie en 2010 : 16,3% soit sensiblement le même qu'en 2009. Le nombre de personnes sans couverture est pasé de 49 millions en 2009 à 49,9 millions en 2010.

Le Bureau a précisé que si les paiements de sécurité sociale (retraite de l'état, Soφ) n'étaient pas inclus dans les revenus, le nombre de personnes de plus de 65 ans vivant dans la pauvreté augmenterait de 14 millions en 2010.

Trudi Renwick, le responsable de la branche des statistiques sur la pauvreté, a déclaré que "le facteur le plus important" dans l'accroissement de la pauvreté pourrait être le nombre de personnes n'ayant pas travaillé du tout l'année dernière.
Elle a indiqué que le nombre de personnes de plus de 16 ans n'ayant pas travaillé au moins 1 semaine est passé de 83,3 millions en 2009 à 86,7 millions l'année dernière.

L'augmentation du nombre de personnes sans assurance médicale découle principalement des Américains en âge de travailler qui ont perdu l'assurance fournie par leur employeur dans le contexte économie défavorable.

traduit par Soφ, d'après usa today, fin 2010

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La pauvreté en France
La France compte entre 4,5 et 8,2 millions de pauvres selon la définition adoptée... Depuis 2002, la pauvreté augmente.

L’état des lieux :

La France comptait 4,5 millions de pauvres en 2009 si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 8,2 millions de pauvres en 2009 si l’on utilise le seuil de 60 % du niveau de vie médian (voir notre définition ci-dessous). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,5 %, dans le second de 13,5 %. En 2009, le seuil de pauvreté situé à 60 % du revenu médian, pour une personne seule, est de 954 euros mensuels, celui à 50 % de 795 euros.

La tendance :

La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté de 760 000 (+ 20 %) et le nombre au seuil de 60 % a progressé de 678 000 (+ 9 %). Les taux sont passés respectivement de 6,5 à 7,5 % et de 12,9 à 13,5 %.

Il ne s’agit pas d’une "explosion", et la France demeure l’un des pays qui compte le moins de pauvres en Europe (lire notre article). Mais le mouvement de hausse est désormais très net. Il constitue un tournant historique depuis les années 1960. La stagnation de l’activité économique depuis 2009 laisse penser que la situation ne s’est pas améliorée.

d'après Observatoire des inégalités, le 30 août 2011

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La Roumanie domine le top européen… de la pauvreté

Dans les 20 régions les plus pauvres d'Europe, la Roumanie apparaît 6 fois, suivent la Bulgarie avec 5 régions, puis la Hongrie et la Pologne avec 4.

Sur le plan européen, au chapitre de la pauvreté, nous sommes battus par les Bulgares, mais ceci est une piètre consolation pour les Roumains, étant donné les différences de potentiel et la taille des pays du sud et au nord du Danube. Dans six des huit euro-régions retenues en Roumanie pour leur pauvreté, la situation est si grave qu'elles dominent le classement européen par régions, selon les données communiquées hier par Eurostat, le bureau des statistiques de l'Union Européenne.

Si en 2008 (année de référence du rapport Eurostat) le revenu médian, exprimé dans le PIB par habitant, était de 25 100 euros dans l'Union Européenne, en Roumanie, il n'était que de 11 700 euros, soit 47% de l'indice communautaire. Mais ceci reste une moyenne nationale, et il existe des régions de Roumanie où le revenu médian descend à 29% de la moyenne communautaire (la région au nord-est, soit les départements Suceava, Botoşani, Neamţ, Iaşi, Bacău et Vaslui, avec un PIB de 7 200 euros par habitant).

D'où provient cette pauvreté ?

L'étude des économies de nombreux pays dans le monde montre que les performances au niveau national peuvent être influencées par les ressources naturelles, le niveau d'éducation de la population ou par les politiques publiques appliquées par les gouvernements. Dans le cas de la Roumanie, nous pouvons observer que le pays disposent de suffisamment de ressources naturelles, que le degré d'instruction est plutôt élevé bien que les Roumains restent parmi les plus pauvres d'Europe...

Sans salle de bain ni toilettes

Toujours dans un classement européen, la Roumanie apparait en haut du classement des habitations dans lesquelles il n'y a pas de toilettes (42,5% du total des maisons, face à une moyenne européenne de 3,5%) ni douches (41,2% contre 3,1% en Europe). 

traduit par Soφ, d'après adevarul.ro

Thursday, September 22, 2011

En préparation pour les appareils de poche


En début d'année, Honeycomb (Androïd 3.0) a été lancé sur les tablettes. Même si Honeycomb reste spécifique aux tablettes, la sortie prochaine d'ICS (Ice Cream Sandwich) supportera les grands écrans, les petits écrans et tout ce qui existe entre les deux. C'est l'approche qu'Androïd gardera dorénavant : la même version sur toutes les tailles d'écran.
Certaines apps sur Honeycomb supposent qu'elles ne tourneront que sur un grand écran et ont inclus cette idée dans leur conception. Cette supposition est d'ailleurs vraie actuellement, mais deviendra caduque à l'arrivée d'ICS, parce que les apps d'Androïd sont compatibles vers l'avant - une app développée pour Honeycomb est compatible avec un équipement qui tourne sur ICS et qui peut être une tablette, un téléphone  ou autre chose.
Donc, si vous avez développé une app sur Honeycomb, il est important que votre app fasse une des deux choses suivantes : empêche son installation sur un plus petit écran ou (de préférence) supporter les plus petits écrans avec le même APK.
Ecrit par Scott Main, Android, traduit par Sophie

Tuesday, September 20, 2011

Ilie Nastase, Yannick Noah, Nadia Comaneci and Gica Hagi are coming to play tennis on Opera Square


Many former champions of the "white sport" (nickname for tennis in Romanian), along with Nadia Comăneci and Gică Hagi will participate in a promotional tennis game in the main pedestrian area in town. The attendants list  shows names like Ilie Nastase, Yannick Noah, Mansour Bahrami, Younes El Aynaoui and Andrei Pavel.

On Thursday, people from Timisoara will have the pleasure to receive many tennis stars in the town over Bega river. All great champions are gathering this time of year for a tennis tournament which takes place in Bucarest.
Although this tournament is set in the capital, five great champions, Ilie Nastase, Yannick Noah, Mansour Bahrami, Younes El Aynaoui and Andrei Pavel, agreed to participate in an event to promote tennis among children in Timisoara.

Along with these famous tennis figures, two Romanian sports legends will attend this event: Nadia Comaneci and Gica Hagi. According to organizers, another very important public figure will come as a surprise guest.
This event is to take place on Opera Square, in Timisoara, Thursday 22 september from 10:00 am.

Translated by Sophie from M. Hoster
PS I will sure keep you posted on Thursday

Sunday, September 18, 2011

La Roumanie n'entre dans l'espace Schengen : blocage des Pays-Bas


Lors de la réunion du Conseil  de la justice et des affaires internes du 22 Septembre, l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l'espace Schengen ne sera décidée que par un vote unanime. Cependant, les Pays-Bas semblent déterminés à utiliser leur droit de veto pour bloquer l'entrée des deux pays.


Le gouvernement Néerlandais a rendu vendredi un vote négatif sur l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l'espace Schengen. Cette décision était attendue, étant donné la coalition au pouvoir à La Haye de tendance populiste et contre l'immigration. De plus, le vote négatif fait suite au discours prononcé jeudi au Parlement par Leers Haye Gerd, ministre de l'immigration et l'asile, dans lequel il a assuré aux députés Hollandais que les deux pays n'adhéreraient pas maintenant à l'espace Schengen, selon Hotnews.


Le vote a eu lieu en vue de la  réunion du 22 Septembre du Conseil de la Justice et des Affaires intérieures, où doit se prendre une décision sur l'adhésion éventuelle des deux paysL'élargissement de l'espace Schengen n'est possible qu'à l'unanimité et les Pays-Bas semblent déterminés à utiliser leur droit de veto pour bloquer, pour le moment, l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie.


Le ministre Hollandais de l'Immigration, Gerd Leers, a déclaré que les deux pays ne sont pas actuellement en mesure de garder leurs frontières extérieures à l'Union européenne. Dans ces conditions, la meilleure option pour garder le cap reste une adhésion éventuelle en deux étapes pour la Roumanie et la Bulgarie. 


La décision du gouvernement Hollandais intervient dans le contexte des derniers mois pendant lesquels Bucarest et Sofia sont intervenus afin de rentrer dans l'espace Schengen, sous la présidence polonaise de l'Union européenne, et pour changer la position intransigeante d'autres pays comme la France et l'Allemagne face au problème de la corruptionA son tour, la Finlande semble avoir décidé de rejoindre les Pays-Bas pour bloquer l'adhésion des deux pays.


traduit par Sophie, d'après Agenda.ro

Friday, September 16, 2011

Combien coûte le premier jour d'école à Timisoara?

Nota bene : L'école est obligatoire à partir de 7 ans en Roumanie, la Classe I est un peu l'équivalent du CP en France, du Year 1 en Angleterre et du 1st Grade aux Etats Unis.

Environ 700 RON (166 Euros). C'est ce que vont débourser les parents pour la première journée des petits. Les fournitures obligatoires pour un élève qui va pour la première fois à l'école coûtent environ 200 RON (47 Euros). Il faut y ajouter un cartable qui coûte au moins 30 RON (7 Euros), mais un sac à dos peut aller jusqu'à 70 RON (16 Euros). Et les dépenses ne s'arrêtent pas là.

Dans le cas où l'école fréquentée par l'enfant possède un code vestimentaire, les parents doivent acheter un uniforme, qui coûte environ 150 RON (36 Euros). Les enfants ont également besoin d'un équipement sportif. Si les parents optent pour un équipement de marque, ils devront débourser plus de 300 RON (72 Euros).

Près de 300 RON (72 Euros) pour les fournitures scolaires et un sac à dos
A l'approche de la première journée d'école, les grands magasins et librairies ont fait le plein de fournitures et de sacs d'école pour tous les élèves dès la première année. Si à première vue, la note semble salée, les parents doivent en définitive dépenser en moyenne 300 RON pour les fournitures scolaires et sac à dos, sans uniforme ni tenue de sport. Ainsi, un panier avec une vingtaine de fournitures coûte environ 200 RON.
La plupart des cahiers coûtent entre 1,10 et 2,19 RON, 12 crayons de couleur valent de 3,49 à 27,49 RON et quatre stylos de 1,49 à 5,99. Légèrement moins cher, le lot de six crayons peut se trouver à 3 RON. Le premier prix pour un stylo plume est de 5,99 RON, mais cela peut monter à 30 RON et plus. Les feutres coûtent de 4,49 à 15,99 RON, une calculatrice de 16,99 à 29,99 RON et un compas 7,19 RON. Un bloc pour le dessin coûte environ 3 RON.
Pour la pâte à modeler, c'est très variable, de 2 à 30 RON. Mais à ce prix, vous avez un pot spécial, coloré avec un moule incorporé.
Un autre accessoire essentiel est la trousse. Il y en a pour toutes les bourses. Une simple, arrondie, coûte environ 15 RON, mais si les parents veulent acheter un étui plus élaboré avec plusieurs compartiments garnis, cela leur coûtera environ 40 RON.
Une des acquisitions les plus importantes reste le sac. En supermarché, les prix varient. Un sac à dos avec une grande poche et une petite coûte environ 35 RON, mais un sac à dos avec deux grandes poches, une petite poche et encore une autre latérale coûte autour de 70 RON. Les librairies, qui ont une offre spéciale pour les élèves de classe I, proposent un sac à dos équipé d'une partie des fournitures pour plus de 100 RON.

Une tenue de sport de marque dépasse les 300 RON
Les parents doivent préparer les enfants pour l'heure de sport selon leur budget et leurs goûts. Ceux qui peuvent se permettre d'acheter aux enfants un t-shirt, un survêtement et des chaussures de sport de marque devront débourser plus de 300 RON. Le prix d'une paire de chaussures de sport pour enfants commence à 100 RON, celui d'un survêtement est d'environ 200 RON, tandis qu'un t-shirt  de marque vaut aux alentours de 70 RON. Si les parents ne peuvent pas se permettre de gaspiller autant d'argent pour une tenue de sport pour enfants de marque, ils peuvent en faire l'acquisition pour un peu plus de 200 RON.

Un uniforme scolaire complet ne dépasse pas 200 RON
Certaines écoles à Timisoara ont des uniformes, d'autres simplement un signe distinctif, tandis que d'autres n'ont pas de tenue obligatoire.
Dans le cas des écoles où l'uniforme est obligatoire, certains établissements scolaires ont des partenariats avec certaines entreprises, où les parents sont obligés d'aller. Dans d'autres écoles, les parents ont la possibilité de choisir où acheter l'uniforme pour leurs enfants. Ils doivent seulement répondre aux exigences des couleurs de l'école.
" Nous avons, selon la loi, la même tenue pour 15 ans. Les couleurs sont obligatoires mais ils peuvent acheter leurs uniformes où ils veulent. " nous a dit Florica Puscas, directrice du Collège national du Banat à Timisoara. 
" Nous travaillons avec une société à Timisoara. S'ils y prennent tout leur uniforme, cela revient à 200 RON aux parents. Les petits portent l'uniforme, mais avec les plus grands nous devons contrôler. Après l'incendie survenu, les plus grands ont commencé à être plus solidaires avec l'idée de l'uniforme car nous avons expliqué que n'importe qui pouvait entrer dans l'école. Ainsi, les plus âgés sont assez à l'aise avec l'uniforme. " nous a expliqué Speranţa Cătană, directrice du Collège National d'Art Ion Vidu à Timisoara. Le gilet coûte 30 RON, le pantalon ou la jupe 50 RON et la veste 80 RON.

En conséquence, préparez vos portefeuilles. L'école commence et la liste de ce qu'il faut acheter est longue ...

traduit par Sophie, d'après un article de Marcela Sferlea

Thursday, September 15, 2011

Les entreprises du Banat perdent leur optimisme : le nombre de postes va chuter

L'optimisme affiché par les employeurs du Banat  au premier semestre en matière d'emploi est en berne. Alors que les patrons estiment qu'ils auront besoin de nouveaux employés dans les derniers mois de l'année, le nombre de postes disponibles ne sera pas aussi important.

Une des enquêtes de Manpower réalisées périodiquement sur le marché du travail montre que le nombre d'employeurs qui pensent avoir besoin de nouveaux employés restent plus élevé que celui des entreprises qui ne souhaitent pas augmenter leur personnel. L'important est que cette différence reste positive, car cela indique que l'économie est encore en croissance. L'année dernière, à la même période, la plupart des employeurs interrogés estimaient qu'il n'y avait absolument aucun besoin de nouvelles embauches. Les employeurs de la région de l'Ouest demeurent parmi les plus optimistes de Roumanie. Ainsi, ils anticipent un climat stable au 4ème trimestre 2011 et une prévision nette d'emploi de 13% pour le trimestre suivant (valeur obtenue en faisant la différence entre le pourcentage d'employeurs anticipant une augmentation du volume total de l'emploi par rapport au pourcentage des employeurs qui prévoient une baisse de l'emploi dans la région). C'est 9% de moins que le trimestre précédent, alors qu'à la même période l'an dernier, les perspectives demeuraient relativement stables.


Les travailleurs peu qualifiés sont le gros problème
Alors que les entreprises aimeraient embaucher de nouvelles personnes, le manque de compétences professionnelles des candidats est extrêmement délicat. Les employeurs se plaignent des faibles qualifications de la main d'oeuvre, alors que son faible coût n'est plus le principal critère de décision pour investir dans une nouvelle usine ou étendre celles déjà en place."La véritable menace des exigences du marché du travail n'est pas la baisse du nombre de candidats, mais la pénurie de compétences. Les travailleurs qualifiés en Roumanie - dont dépendent de nombreuses industries - représentent la pénurie principale de personnel au niveau national. De plus, les employeurs roumains font face à des grandes difficultés pour assurer la couverture des postes disponibles (53%) dans toute la région »,nous apprend Valentin Petrof, responsable national de ManpowerGroup Roumanie. Ce chef de cabinet de recrutement estime qu'il est nécessaire de repenser les programmes de formation des futurs salariés: «Nous devons étudier en détail les compétences et qualifications nécessaires au marché du travail, puis mettre en place des programmes spécifiques à leur développement. "

Des emplois pour tous
La région Timis ne peut se plaindre d'un manque d'offres d'emploi. Les plus de 400 postes disponibles cette semaine à l'Agence pour l'Emploi en sont la preuve. Pour être exact, il y en a 474, la plupart dans l'industrie légère et le secteur du textile. On y trouve des emplois pour les personnes sans qualifications (niveau école primaire), mais aussi ceux issus de l'enseignement supérieur. De plus, sont recherchées tout autant des personnes ayant une expérience professionnelle que celles sans.


Edité par Sophie, d'après un article paru le 13 septembre sur tion.ro