Thursday, September 29, 2011

Comment éviter Ceaucescu ?



Une petite anecdote aujourd'hui ;-)


La reine d'Angleterre, Elizabeth II, s'est cachée derrière un buisson des jardins du Palais Royal en 1978 pour éviter une conversation avec l'ancien dictateur Roumain Ceausescu, alors en visite officielle en Grande Bretagne, comme le rapporte le Daily Mail dans son édition électronique (je ne suis pas parvenue à trouver l'anecdote dans tout le fouillis du site, qui n'en vaut pas la peine ;-)

La Reine a dû, au fil des ans, tolérer bon nombre de personnages officiels désagréables, parmi lesquels l'ancien dictateur Roumain. "C'est un serviteur de l'Etat, comme nous, et il n'existe aucun doute prétendant le contraire." a déclaré l'ancien ministre des affaires étrangères britannique, Sir Malcolm Rifkind.
Cependant, elle a été clairement perturbée par la décision du gouvernement d'inviter le dictateur roumain pour une visite officielle en 1978, c'est pourquoi elle a fait tout son possible pour éviter de le croiser, allant jusqu'à l'extrême.
Alors qu'elle promenait ses chiens dans les jardins du palais, la reine a vu Ceausescu et sa femme, Elena, venant dans sa direction. Comme elle l'a raconté plus tard à un des invités au repas, elle a décidé qu'il valait mieux se cacher derrière un buisson que tenir une conversation polie avec ces deux-là.
Ces révélations apparaissent dans un livre intitulé Notre Reine, écrit pas Robert Hardman, et dont le quotidien britannique a publié de nombreux extraits.

d'après Mediafax.ro, traduit du roumain au français par Sophie
photo de CSvBibra

Monday, September 26, 2011

Poverty in the world...


... mainly in the States, France and Romania.

The U.S. poverty rate has risen to 15.1%, the highest since 1983, the U.S. Census Bureau reports.

About 46.2 million people, or nearly one in six, were in poverty in 2010, compared with 43.6 million, or 14.3%, in 2009.

The statistics, contained in the report, titled "Income, Poverty and Health Insurance Coverage: 2010," cover 2010, when U.S. unemployment averaged 9.6%, up from 9.3% the previous year.

Highlights:
- Median household income for the nation was $49,400 in 2010 (around 37 000 Euros, Soφ),, a decline of 2.3% from 2009, when inflation is figured in.
- The 2010 official poverty rate for the nation was 15.1%, up from 14.3% in 2009, with 46.2 million people in poverty, an increase of 2.6 million since 2009.
- The percentage of people without health insurance coverage in 2010, 16.3%, was not statistically different from the rate in 2009. The number of uninsured increased to 49.9 million in 2010 from 49 million in 2009.

The bureau says that if Social Security payments were excluded from income, the number of people 65 and over in poverty would be 14 million higher in 2010.

Trudi Renwick, the bureau's chief of the Poverty Statistics Branch, says "the single most important factor" in the increase in poverty might be the increase in the number of people who did not work at all last year.
She says the number of people over 16 who did not work at least one week increased from 83.3 million in 2009 to 86.7 million last year.

The increase in the number of people without health insurance is due mostly to working-age Americans who lost employer-provided insurance in the weak economy.

credits usa today

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Poverty in France
In France, there are between 4.5 and 8.2 million people living in poverty depending on the definition for poverty… Since 2002, poverty has been on the rise.

Current figures:
In France, there were 4.5 million people living in poverty in 2009 if you define the poverty threshold to be 50% of the median household income versus 8.2 million if you use 60%. In the first case, poverty rate is 7.5% and for the 2nd, 13.5%. In 2009, a poverty threshold at 60% represents 954 euros per month ($1,272 hence $25,440 median household income for a single person,Soφ) ie for a single person household and 795 euros a month at 50% (around $1,060 a month, Soφ).

Trend:
Poverty rate had been falling since the 70's til the mid-90's. Then, it was rather stable til the beginning the years 2000. Since 2002, the number of people living in poverty (50% threshold) has increased by 760,000 (+20%) and by 678,000 (+9%) for a 60% threshold. Rates went from 6.5 to 7.5% and 12.9 to 13.5%, respectively.

This is not an "explosion" per se and France remains amongst the countries in Europe with the fewer people in poverty. However, there is a distinct increasing trend. It marks an historical shift since the 60's. The slowdown in economy since 2009 would indicate that the situation has not improved since the last census.

translated by Soφ, from Observatoire des inégalités, August 30th 2011

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Romania at the top... of poverty

Among the 20 poorest regions of Europe, Romania appears 6 times, then comes Bulgaria with 5 regions, then Hungary and Poland with 4 each.

In Europe, on the subject of poverty, only Bulgaria beats Romania but this is no comfort for Romanians if you consider the mismatch in terms of potential and size between the two countries. In 6 out of 8 regions outlined in Romania for their rate of poverty, the situation is so severe that they remain at the top of the european list at the region level, according to the data published yesterday by Eurostat, the office for statistics in the European Union.

In 2008 (reference year of Eurostat report) the median income, expressed by GDP per capita, was around 25,100 euros in the EU whereas it was only 11,700 euros in Romania, ie 47% of the community index. But, this is the national median income, and there are regions were the income drops to 29% of the EU figure (north-eastern region ie counties Suceava, Botoşani, Neamţ, Iaşi, Bacău et Vaslui, with a GDP of 7,200 euros per capita).

Where does poverty come from?

Economic surveys of many countries around the world have proven that national economic performances can be influenced by natural resources, the education level of its population and public policies from the government. In Romania, we can see that natural resources are plenty enough, that the education level is rather high and yet, Romanian people are among the poorest in Europe...

No bathroom nor toilets

Another European chart where Romania appears at the top: percentage of housing without toilets (42,5% vs 3,5% in Europe) nor shower (41,2% vs 3,1% in Europe).

translated by Soφ, from adevarul.ro

La pauvreté dans le monde ...

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.. plus particulièrement aux Etats Unis, en France et en Roumanie.


Le niveau de pauvreté aux Etats Unis atteint 15,1%, son niveau le plus haut depuis 1983, selon le Bureau du recensement des États-Unis (U.S. Census Bureau)

Environ 46,2 millions d'individus, soit environ 1 personne sur 6, vivaient dans la pauvreté en 2010, en comparison avec les 43.6 millions ou 14,3% de 2009.

Ces statistiques, contenues dans le rapport intitulé " Income, Poverty and Health Insurance Coverage: 2010 " (Revenus, pauvreté et couverture de l'assurance maladie 2010), couvrent ainsi 2010, lorsque le taux de chomâge aux Etats Unis a atteint 9,6%, en augmentation par rapport au 9,3% de l'année précédente.

Chiffres à retenir :
- Le revenu médian par foyer au niveau national a été de $49 400 en 2010 (envrion 37 000 Euros, Soφ), soit une baisse de 2,9% par rapport à 2009, lorsque l'inflation a été recensée.
- Le taux officiel de pauvreté de la nation en 2010 était de 15,1% en augmentation par rapport au 14,2% de 2009 avec 46,2 millions de personnes dans la pauvreté, en augmentation par rapport à 2,6 millions en 2009.
- Le pourcentage de personnes sans couverture d'assurance maladie en 2010 : 16,3% soit sensiblement le même qu'en 2009. Le nombre de personnes sans couverture est pasé de 49 millions en 2009 à 49,9 millions en 2010.

Le Bureau a précisé que si les paiements de sécurité sociale (retraite de l'état, Soφ) n'étaient pas inclus dans les revenus, le nombre de personnes de plus de 65 ans vivant dans la pauvreté augmenterait de 14 millions en 2010.

Trudi Renwick, le responsable de la branche des statistiques sur la pauvreté, a déclaré que "le facteur le plus important" dans l'accroissement de la pauvreté pourrait être le nombre de personnes n'ayant pas travaillé du tout l'année dernière.
Elle a indiqué que le nombre de personnes de plus de 16 ans n'ayant pas travaillé au moins 1 semaine est passé de 83,3 millions en 2009 à 86,7 millions l'année dernière.

L'augmentation du nombre de personnes sans assurance médicale découle principalement des Américains en âge de travailler qui ont perdu l'assurance fournie par leur employeur dans le contexte économie défavorable.

traduit par Soφ, d'après usa today, fin 2010

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La pauvreté en France
La France compte entre 4,5 et 8,2 millions de pauvres selon la définition adoptée... Depuis 2002, la pauvreté augmente.

L’état des lieux :

La France comptait 4,5 millions de pauvres en 2009 si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 8,2 millions de pauvres en 2009 si l’on utilise le seuil de 60 % du niveau de vie médian (voir notre définition ci-dessous). Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,5 %, dans le second de 13,5 %. En 2009, le seuil de pauvreté situé à 60 % du revenu médian, pour une personne seule, est de 954 euros mensuels, celui à 50 % de 795 euros.

La tendance :

La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a augmenté de 760 000 (+ 20 %) et le nombre au seuil de 60 % a progressé de 678 000 (+ 9 %). Les taux sont passés respectivement de 6,5 à 7,5 % et de 12,9 à 13,5 %.

Il ne s’agit pas d’une "explosion", et la France demeure l’un des pays qui compte le moins de pauvres en Europe (lire notre article). Mais le mouvement de hausse est désormais très net. Il constitue un tournant historique depuis les années 1960. La stagnation de l’activité économique depuis 2009 laisse penser que la situation ne s’est pas améliorée.

d'après Observatoire des inégalités, le 30 août 2011

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La Roumanie domine le top européen… de la pauvreté

Dans les 20 régions les plus pauvres d'Europe, la Roumanie apparaît 6 fois, suivent la Bulgarie avec 5 régions, puis la Hongrie et la Pologne avec 4.

Sur le plan européen, au chapitre de la pauvreté, nous sommes battus par les Bulgares, mais ceci est une piètre consolation pour les Roumains, étant donné les différences de potentiel et la taille des pays du sud et au nord du Danube. Dans six des huit euro-régions retenues en Roumanie pour leur pauvreté, la situation est si grave qu'elles dominent le classement européen par régions, selon les données communiquées hier par Eurostat, le bureau des statistiques de l'Union Européenne.

Si en 2008 (année de référence du rapport Eurostat) le revenu médian, exprimé dans le PIB par habitant, était de 25 100 euros dans l'Union Européenne, en Roumanie, il n'était que de 11 700 euros, soit 47% de l'indice communautaire. Mais ceci reste une moyenne nationale, et il existe des régions de Roumanie où le revenu médian descend à 29% de la moyenne communautaire (la région au nord-est, soit les départements Suceava, Botoşani, Neamţ, Iaşi, Bacău et Vaslui, avec un PIB de 7 200 euros par habitant).

D'où provient cette pauvreté ?

L'étude des économies de nombreux pays dans le monde montre que les performances au niveau national peuvent être influencées par les ressources naturelles, le niveau d'éducation de la population ou par les politiques publiques appliquées par les gouvernements. Dans le cas de la Roumanie, nous pouvons observer que le pays disposent de suffisamment de ressources naturelles, que le degré d'instruction est plutôt élevé bien que les Roumains restent parmi les plus pauvres d'Europe...

Sans salle de bain ni toilettes

Toujours dans un classement européen, la Roumanie apparait en haut du classement des habitations dans lesquelles il n'y a pas de toilettes (42,5% du total des maisons, face à une moyenne européenne de 3,5%) ni douches (41,2% contre 3,1% en Europe). 

traduit par Soφ, d'après adevarul.ro

Thursday, September 22, 2011

En préparation pour les appareils de poche


En début d'année, Honeycomb (Androïd 3.0) a été lancé sur les tablettes. Même si Honeycomb reste spécifique aux tablettes, la sortie prochaine d'ICS (Ice Cream Sandwich) supportera les grands écrans, les petits écrans et tout ce qui existe entre les deux. C'est l'approche qu'Androïd gardera dorénavant : la même version sur toutes les tailles d'écran.
Certaines apps sur Honeycomb supposent qu'elles ne tourneront que sur un grand écran et ont inclus cette idée dans leur conception. Cette supposition est d'ailleurs vraie actuellement, mais deviendra caduque à l'arrivée d'ICS, parce que les apps d'Androïd sont compatibles vers l'avant - une app développée pour Honeycomb est compatible avec un équipement qui tourne sur ICS et qui peut être une tablette, un téléphone  ou autre chose.
Donc, si vous avez développé une app sur Honeycomb, il est important que votre app fasse une des deux choses suivantes : empêche son installation sur un plus petit écran ou (de préférence) supporter les plus petits écrans avec le même APK.
Ecrit par Scott Main, Android, traduit par Sophie

Tuesday, September 20, 2011

Ilie Nastase, Yannick Noah, Nadia Comaneci and Gica Hagi are coming to play tennis on Opera Square


Many former champions of the "white sport" (nickname for tennis in Romanian), along with Nadia Comăneci and Gică Hagi will participate in a promotional tennis game in the main pedestrian area in town. The attendants list  shows names like Ilie Nastase, Yannick Noah, Mansour Bahrami, Younes El Aynaoui and Andrei Pavel.

On Thursday, people from Timisoara will have the pleasure to receive many tennis stars in the town over Bega river. All great champions are gathering this time of year for a tennis tournament which takes place in Bucarest.
Although this tournament is set in the capital, five great champions, Ilie Nastase, Yannick Noah, Mansour Bahrami, Younes El Aynaoui and Andrei Pavel, agreed to participate in an event to promote tennis among children in Timisoara.

Along with these famous tennis figures, two Romanian sports legends will attend this event: Nadia Comaneci and Gica Hagi. According to organizers, another very important public figure will come as a surprise guest.
This event is to take place on Opera Square, in Timisoara, Thursday 22 september from 10:00 am.

Translated by Sophie from M. Hoster
PS I will sure keep you posted on Thursday

Sunday, September 18, 2011

La Roumanie n'entre dans l'espace Schengen : blocage des Pays-Bas


Lors de la réunion du Conseil  de la justice et des affaires internes du 22 Septembre, l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l'espace Schengen ne sera décidée que par un vote unanime. Cependant, les Pays-Bas semblent déterminés à utiliser leur droit de veto pour bloquer l'entrée des deux pays.


Le gouvernement Néerlandais a rendu vendredi un vote négatif sur l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie à l'espace Schengen. Cette décision était attendue, étant donné la coalition au pouvoir à La Haye de tendance populiste et contre l'immigration. De plus, le vote négatif fait suite au discours prononcé jeudi au Parlement par Leers Haye Gerd, ministre de l'immigration et l'asile, dans lequel il a assuré aux députés Hollandais que les deux pays n'adhéreraient pas maintenant à l'espace Schengen, selon Hotnews.


Le vote a eu lieu en vue de la  réunion du 22 Septembre du Conseil de la Justice et des Affaires intérieures, où doit se prendre une décision sur l'adhésion éventuelle des deux paysL'élargissement de l'espace Schengen n'est possible qu'à l'unanimité et les Pays-Bas semblent déterminés à utiliser leur droit de veto pour bloquer, pour le moment, l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie.


Le ministre Hollandais de l'Immigration, Gerd Leers, a déclaré que les deux pays ne sont pas actuellement en mesure de garder leurs frontières extérieures à l'Union européenne. Dans ces conditions, la meilleure option pour garder le cap reste une adhésion éventuelle en deux étapes pour la Roumanie et la Bulgarie. 


La décision du gouvernement Hollandais intervient dans le contexte des derniers mois pendant lesquels Bucarest et Sofia sont intervenus afin de rentrer dans l'espace Schengen, sous la présidence polonaise de l'Union européenne, et pour changer la position intransigeante d'autres pays comme la France et l'Allemagne face au problème de la corruptionA son tour, la Finlande semble avoir décidé de rejoindre les Pays-Bas pour bloquer l'adhésion des deux pays.


traduit par Sophie, d'après Agenda.ro

Friday, September 16, 2011

Combien coûte le premier jour d'école à Timisoara?

Nota bene : L'école est obligatoire à partir de 7 ans en Roumanie, la Classe I est un peu l'équivalent du CP en France, du Year 1 en Angleterre et du 1st Grade aux Etats Unis.

Environ 700 RON (166 Euros). C'est ce que vont débourser les parents pour la première journée des petits. Les fournitures obligatoires pour un élève qui va pour la première fois à l'école coûtent environ 200 RON (47 Euros). Il faut y ajouter un cartable qui coûte au moins 30 RON (7 Euros), mais un sac à dos peut aller jusqu'à 70 RON (16 Euros). Et les dépenses ne s'arrêtent pas là.

Dans le cas où l'école fréquentée par l'enfant possède un code vestimentaire, les parents doivent acheter un uniforme, qui coûte environ 150 RON (36 Euros). Les enfants ont également besoin d'un équipement sportif. Si les parents optent pour un équipement de marque, ils devront débourser plus de 300 RON (72 Euros).

Près de 300 RON (72 Euros) pour les fournitures scolaires et un sac à dos
A l'approche de la première journée d'école, les grands magasins et librairies ont fait le plein de fournitures et de sacs d'école pour tous les élèves dès la première année. Si à première vue, la note semble salée, les parents doivent en définitive dépenser en moyenne 300 RON pour les fournitures scolaires et sac à dos, sans uniforme ni tenue de sport. Ainsi, un panier avec une vingtaine de fournitures coûte environ 200 RON.
La plupart des cahiers coûtent entre 1,10 et 2,19 RON, 12 crayons de couleur valent de 3,49 à 27,49 RON et quatre stylos de 1,49 à 5,99. Légèrement moins cher, le lot de six crayons peut se trouver à 3 RON. Le premier prix pour un stylo plume est de 5,99 RON, mais cela peut monter à 30 RON et plus. Les feutres coûtent de 4,49 à 15,99 RON, une calculatrice de 16,99 à 29,99 RON et un compas 7,19 RON. Un bloc pour le dessin coûte environ 3 RON.
Pour la pâte à modeler, c'est très variable, de 2 à 30 RON. Mais à ce prix, vous avez un pot spécial, coloré avec un moule incorporé.
Un autre accessoire essentiel est la trousse. Il y en a pour toutes les bourses. Une simple, arrondie, coûte environ 15 RON, mais si les parents veulent acheter un étui plus élaboré avec plusieurs compartiments garnis, cela leur coûtera environ 40 RON.
Une des acquisitions les plus importantes reste le sac. En supermarché, les prix varient. Un sac à dos avec une grande poche et une petite coûte environ 35 RON, mais un sac à dos avec deux grandes poches, une petite poche et encore une autre latérale coûte autour de 70 RON. Les librairies, qui ont une offre spéciale pour les élèves de classe I, proposent un sac à dos équipé d'une partie des fournitures pour plus de 100 RON.

Une tenue de sport de marque dépasse les 300 RON
Les parents doivent préparer les enfants pour l'heure de sport selon leur budget et leurs goûts. Ceux qui peuvent se permettre d'acheter aux enfants un t-shirt, un survêtement et des chaussures de sport de marque devront débourser plus de 300 RON. Le prix d'une paire de chaussures de sport pour enfants commence à 100 RON, celui d'un survêtement est d'environ 200 RON, tandis qu'un t-shirt  de marque vaut aux alentours de 70 RON. Si les parents ne peuvent pas se permettre de gaspiller autant d'argent pour une tenue de sport pour enfants de marque, ils peuvent en faire l'acquisition pour un peu plus de 200 RON.

Un uniforme scolaire complet ne dépasse pas 200 RON
Certaines écoles à Timisoara ont des uniformes, d'autres simplement un signe distinctif, tandis que d'autres n'ont pas de tenue obligatoire.
Dans le cas des écoles où l'uniforme est obligatoire, certains établissements scolaires ont des partenariats avec certaines entreprises, où les parents sont obligés d'aller. Dans d'autres écoles, les parents ont la possibilité de choisir où acheter l'uniforme pour leurs enfants. Ils doivent seulement répondre aux exigences des couleurs de l'école.
" Nous avons, selon la loi, la même tenue pour 15 ans. Les couleurs sont obligatoires mais ils peuvent acheter leurs uniformes où ils veulent. " nous a dit Florica Puscas, directrice du Collège national du Banat à Timisoara. 
" Nous travaillons avec une société à Timisoara. S'ils y prennent tout leur uniforme, cela revient à 200 RON aux parents. Les petits portent l'uniforme, mais avec les plus grands nous devons contrôler. Après l'incendie survenu, les plus grands ont commencé à être plus solidaires avec l'idée de l'uniforme car nous avons expliqué que n'importe qui pouvait entrer dans l'école. Ainsi, les plus âgés sont assez à l'aise avec l'uniforme. " nous a expliqué Speranţa Cătană, directrice du Collège National d'Art Ion Vidu à Timisoara. Le gilet coûte 30 RON, le pantalon ou la jupe 50 RON et la veste 80 RON.

En conséquence, préparez vos portefeuilles. L'école commence et la liste de ce qu'il faut acheter est longue ...

traduit par Sophie, d'après un article de Marcela Sferlea

Thursday, September 15, 2011

Les entreprises du Banat perdent leur optimisme : le nombre de postes va chuter

L'optimisme affiché par les employeurs du Banat  au premier semestre en matière d'emploi est en berne. Alors que les patrons estiment qu'ils auront besoin de nouveaux employés dans les derniers mois de l'année, le nombre de postes disponibles ne sera pas aussi important.

Une des enquêtes de Manpower réalisées périodiquement sur le marché du travail montre que le nombre d'employeurs qui pensent avoir besoin de nouveaux employés restent plus élevé que celui des entreprises qui ne souhaitent pas augmenter leur personnel. L'important est que cette différence reste positive, car cela indique que l'économie est encore en croissance. L'année dernière, à la même période, la plupart des employeurs interrogés estimaient qu'il n'y avait absolument aucun besoin de nouvelles embauches. Les employeurs de la région de l'Ouest demeurent parmi les plus optimistes de Roumanie. Ainsi, ils anticipent un climat stable au 4ème trimestre 2011 et une prévision nette d'emploi de 13% pour le trimestre suivant (valeur obtenue en faisant la différence entre le pourcentage d'employeurs anticipant une augmentation du volume total de l'emploi par rapport au pourcentage des employeurs qui prévoient une baisse de l'emploi dans la région). C'est 9% de moins que le trimestre précédent, alors qu'à la même période l'an dernier, les perspectives demeuraient relativement stables.


Les travailleurs peu qualifiés sont le gros problème
Alors que les entreprises aimeraient embaucher de nouvelles personnes, le manque de compétences professionnelles des candidats est extrêmement délicat. Les employeurs se plaignent des faibles qualifications de la main d'oeuvre, alors que son faible coût n'est plus le principal critère de décision pour investir dans une nouvelle usine ou étendre celles déjà en place."La véritable menace des exigences du marché du travail n'est pas la baisse du nombre de candidats, mais la pénurie de compétences. Les travailleurs qualifiés en Roumanie - dont dépendent de nombreuses industries - représentent la pénurie principale de personnel au niveau national. De plus, les employeurs roumains font face à des grandes difficultés pour assurer la couverture des postes disponibles (53%) dans toute la région »,nous apprend Valentin Petrof, responsable national de ManpowerGroup Roumanie. Ce chef de cabinet de recrutement estime qu'il est nécessaire de repenser les programmes de formation des futurs salariés: «Nous devons étudier en détail les compétences et qualifications nécessaires au marché du travail, puis mettre en place des programmes spécifiques à leur développement. "

Des emplois pour tous
La région Timis ne peut se plaindre d'un manque d'offres d'emploi. Les plus de 400 postes disponibles cette semaine à l'Agence pour l'Emploi en sont la preuve. Pour être exact, il y en a 474, la plupart dans l'industrie légère et le secteur du textile. On y trouve des emplois pour les personnes sans qualifications (niveau école primaire), mais aussi ceux issus de l'enseignement supérieur. De plus, sont recherchées tout autant des personnes ayant une expérience professionnelle que celles sans.


Edité par Sophie, d'après un article paru le 13 septembre sur tion.ro