Monday, October 3, 2011

Le club des hommes d'affaires Européens à Timisoara


A l'initiative du Consul Honoraire de France à Timisoara, Dan Bedros, qui dirige également le nouveau centre d'affaires français-roumain, il pourrait se créer prochainement un club des hommes d'affaires Européens. Le principal problème que ceux-ci pourront rencontrer, et qui sera abordé à la prochaine réunion avec le Premier ministre Emil Boc à Timisoara, est le manque de visibilité en matière fiscale.

Dan Bedros, président du centre d'affaires franco-roumain de Timisoara, a déclaré cet été : "Je voulais en premier lieu renforcer le club d'affaires français, mais le fait est que l'Europe est globale, et que les affaires y sont globales. De cette réflexion est venue l'idée de créer un club pour hommes d'affaires européens.
Nous avons déjà discuté avec des représentants Allemands et Italiens qui sont d'accord dans le principe et qui, je l'espère viendront y participer, et les autorités - tous ceux avec qui nous avons parlé comme le préfet, le président du Conseil Général et le maire - ont apprécié le bien fondé de cette idée, vue comme très bénéfique car elle permettra un dialogue direct et simple entre les hommes d'affaires. 
Au cours d'une conversation, on se rend compte s'il existe un problème majeur ou important et on peut mettre en place un rendez-vous. C'est le but du contact. De plus, nous ne nous connaissons pas entre nous (...) Quand vous discutez avec des Allemands et avec d'autres, des potentiels peuvent apparaître, si nous savons ce que font les autres."

A l'agenda de la dernière réunion du club était connaître les principales attentes des entreprises et leurs problèmes. Bedros a expliqué que le Premier ministre Emil Boc sera présent le 7 Octobre, à Timisoara, en compagnie de plusieurs ministres et que le chef de l'exécutif rencontrera la communauté des affaires, l'occasion idéale pour eux d'exposer leurs problèmes face à face. Et ce que réclament essentiellement les investisseurs est d'avantage de prédictibilité en matière fiscale. 
"La Roumanie a ses maladies (...) La première consiste en des impôts totalement exagérés. La Roumanie n'est plus un pays de main-d'œuvre bon marché, parce que, quand vous donnez 100 euros, vous en payez 200 à cause des taxes, et donc il faut développer les segments à haute valeur ajoutée, comme les logiciels. Mais ce qui les dérange surtout, ce que j'ai appris après avoir présidé la Chambre de Commerce franco-roumaine depuis six ans et vu la majorité d'entres eux soulever ce problème, ce qui est inacceptable dans la mentalité occidentale, est le manque de prédictibilité du système fiscal. Il paraît inconcevable de changer les règles du jour au lendemain.
Un homme d'affaires fait une analyse des coûts et bénéfices, des investissements, il décide de prendre un prêt et fait une estimation de ses profits, puis on change la TVA du jour au lendemain. Et à ce moment-là, il est perdu. Et tout le monde en souffre" a ajouté M. Bedros. 

Les représentants du milieu des affaires ont également souhaité la bienvenue au nouveau directeur de l'Institut français de Timisoara, Thierry Sète.

Le centre pour affaires franco-roumainse de Timisoara a son siège au 30 boulevard Rebreanu avec Dan Bedros pour président, Dorin Miron pour vice-président et Véronique Bicu pour Secrétaire.

traduit par Sophie d'après agenda.ro, illustration Sophie


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