L'optimisme affiché par les employeurs du Banat au premier semestre en matière d'emploi est en berne. Alors que les patrons estiment qu'ils auront besoin de nouveaux employés dans les derniers mois de l'année, le nombre de postes disponibles ne sera pas aussi important.
Une des enquêtes de Manpower réalisées périodiquement sur le marché du travail montre que le nombre d'employeurs qui pensent avoir besoin de nouveaux employés restent plus élevé que celui des entreprises qui ne souhaitent pas augmenter leur personnel. L'important est que cette différence reste positive, car cela indique que l'économie est encore en croissance. L'année dernière, à la même période, la plupart des employeurs interrogés estimaient qu'il n'y avait absolument aucun besoin de nouvelles embauches. Les employeurs de la région de l'Ouest demeurent parmi les plus optimistes de Roumanie. Ainsi, ils anticipent un climat stable au 4ème trimestre 2011 et une prévision nette d'emploi de 13% pour le trimestre suivant (valeur obtenue en faisant la différence entre le pourcentage d'employeurs anticipant une augmentation du volume total de l'emploi par rapport au pourcentage des employeurs qui prévoient une baisse de l'emploi dans la région). C'est 9% de moins que le trimestre précédent, alors qu'à la même période l'an dernier, les perspectives demeuraient relativement stables.
Les travailleurs peu qualifiés sont le gros problème
Alors que les entreprises aimeraient embaucher de nouvelles personnes, le manque de compétences professionnelles des candidats est extrêmement délicat. Les employeurs se plaignent des faibles qualifications de la main d'oeuvre, alors que son faible coût n'est plus le principal critère de décision pour investir dans une nouvelle usine ou étendre celles déjà en place."La véritable menace des exigences du marché du travail n'est pas la baisse du nombre de candidats, mais la pénurie de compétences. Les travailleurs qualifiés en Roumanie - dont dépendent de nombreuses industries - représentent la pénurie principale de personnel au niveau national. De plus, les employeurs roumains font face à des grandes difficultés pour assurer la couverture des postes disponibles (53%) dans toute la région »,nous apprend Valentin Petrof, responsable national de ManpowerGroup Roumanie. Ce chef de cabinet de recrutement estime qu'il est nécessaire de repenser les programmes de formation des futurs salariés: «Nous devons étudier en détail les compétences et qualifications nécessaires au marché du travail, puis mettre en place des programmes spécifiques à leur développement. "La région Timis ne peut se plaindre d'un manque d'offres d'emploi. Les plus de 400 postes disponibles cette semaine à l'Agence pour l'Emploi en sont la preuve. Pour être exact, il y en a 474, la plupart dans l'industrie légère et le secteur du textile. On y trouve des emplois pour les personnes sans qualifications (niveau école primaire), mais aussi ceux issus de l'enseignement supérieur. De plus, sont recherchées tout autant des personnes ayant une expérience professionnelle que celles sans.
Edité par Sophie, d'après un article paru le 13 septembre sur tion.ro
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