Sunday, March 4, 2012

La fête des grands-mères !

Aujourd'hui, dimanche 4 mars, nous fêtons en France les Grands-Mères et si les plus jeunes d'entre nous peuvent encore les embrasser pour de vrai, d'autres comme moi doivent le faire en pensée.

Je suis sûre que beaucoup gardent un souvenir ému de leur Grand-Mère. Pour ma part, je me souviens de ma chère petite Mamie. Pendant mon enfance, elle incarnait la gentillesse : de douces attentions, des sourires et des friandises, des petites chansons et mille et uns rituels pour ses petits enfants. Elle a continué plus tard à parsemer nos rencontres de petites choses chaudes et sucrées, toujours heureuse des moments partagés, trop vite terminés.
A présent qu'elle est partie retrouver tous les siens qui l'avaient précédée, je garde l'odeur du chèvrefeuille et de la lavande, le son de sa voix, la joie pétillant dans ses yeux, la chaleur de ses mains. Le souvenir de ma grand-mère est ainsi bien gardé dans la mémoire de mes sens, comme si elle était encore à mes côtés. Ses petites phrases avec lesquelles elle partageait ses pensées sont présentes aussi, comme si elle me parlait. Et d'un coup, la vie est plus légère et, d'un coup, je me surprends à sourire en réalisant combien elle disait vrai.

Bonne fête ma petite Mamie ! Merci de m'accompagner encore aujourd'hui et repose en paix.

Thursday, February 16, 2012

C.S.I. Paris or Big Brother : how video monitoring helped arrest 350 people in Paris?


Last Wednesday, the Paris Prefecture of Police (PPP) declared that nearly 350 individuals had been arrested in Paris thanks to new video monitoring cameras which have been deployed around the capital city since December 21st 2011. The PPP specified that the Paris police performed almost 650 interventions since December 21st based on analysis of the feed coming from 180 cameras equipped with new technology and currently available on 22 different sites around Paris. The PPP also indicated that policemen arrested 67 individuals for charity fraud, 63 for purse snatching and 17 for violent robbery. From now 'til summer 2012, set as completion date of this video protection program for the capital city, almost 1,000 new videocameras are to be installed. They will be part of a pool of almost 13,500 videocameras which include units from the French National Railway System (SNCF in French) and the Paris Transportation Network (RATP in French, with 12,000 videocameras) as well as the city of Paris and several privately owned companies. Their feed images will be available in police stations and collected at the PPP. 


photo credit: myself :)
freely translated from Feb.8 article from "L'Express", source AFP: http://www.lexpress.fr/actualite/societe/350-interpellations-a-paris-grace-a-la-videosurveillance_1080079.html

Wednesday, February 8, 2012

At the Olympic Hall tonight, memories and loads of emotions for an audience of 2,700!

Today article is freely translated from Le Dauphiné, French local newspaper. The original article is available here: http://www.ledauphine.com/savoie/2012/02/08/ce-soir-a-la-halle-olympique-des-souvenirs-et-beaucoup-d-emotions-pour-2-700-spectateurs

From 8 p.m. tonight, the event celebrating 20 years of the Albertville Winter Olympics will be supported by carefully selected performers. The panel of artists, handpicked, will be introduced by Sylvia Depierre, radio anchor of the 2-3pm slot on France Bleu Pays de Savoie.
The jazz trumpet player Erik Truffaz, whose style oscillates between elegance and sobriety, will set the tone for this birthday celebration firmly carrying a seal of quality. Born in 1960 in the Gex county, he should bring the audience to a new musical dimension.
The ice skater Lætitia Hubert will lead the Olympic Hall audience back to memories of her '92 olympic performance when her emotions prevented her from demonstrating the full spectrum of her talent.
A major attraction for this evening is Motus Modules Dance Company and its aerial ballets. These artists are used to scramble and mix genres and styles while adapting to the venue where they are performing. Tonight,  these dancers will definitely take advantage of the metal structure of the Olympic Hall to deliver vertical dances or suspended choreographies… Real magic in the heart of a metallic skeleton, what a contrast!
Another emotional sequence, with a more direct link to the Olympics, will be the new released movie “Retour sur Albertville 92”. Ordered by the city of Albertville and directed by Altius, it is bursting with archives, testimonies and anecdotes.
FOR FURTHER INFO
Olympic Hall, doors open at 7p.m, show starts at 8p.m. Parking available at Nant Pottier parking lot, by the Olympic Hall
photo credit : http://www.halleolympique.com/

Wednesday, February 1, 2012

Pour que la science s'ouvre ...


Ceci est la traduction libre de l'article suivant http://www.wired.com/wiredscience/2012/01/testify-the-open-science-movement-catches-fire, à lire pour les amateurs de V.O., pour ceux qui préfèrent la V.F. :

Depuis des années, le mouvement Open Science a cherché à mettre le feu aux poudres pour mettre en lumière le système "fermé" des publications. Depuis quelques semaines, leurs efforts paraissent avoir fait grandir ce brasier, attisé principalement, du moins il le semble, par la révélation que l'un des éditeurs les moins appréciés, Elsevier, supporte le Research Works Act - une absurdité selon David Dobbs (l'auteur de l'article original en anglais, ndlt* ) qu'il a décrite dans Congress Considers Paywalling Science You Already Paid For, le 6 janvier. 


A présent, près de 3 semaines plus tard, des scientifiques par centaines font promesse de ne pas ou plus collaborer avec Elsevier - en refusant de publier dans leurs parutions, de faire référence à leurs articles ou de faire le travail d'éditorial que les chercheurs fournissaient gracieusement à leurs publications depuis des décennies - et cette rébellion se retrouve jusque dans les pages du New York Times et de Forbes. Ceci est facilement le plus gros élan qu'ait jamais connu le mouvement Open Science. 


Sur le site du Coût du Savoir (The Cost of Knowledge), créé pour recevoir les pétitions, les signatures arrivent en masse comme par effet boule de neige. Certains peinaient à passer à l'action depuis des années. D'autres se sont radicalisés depuis peu. David Dobbs s'était demandé si les bibliothécaires ne seraient finalement pas à même de mener ce combat. Mais c'est Jason Hoyt, de OpenRePub, qui semble avoir aujourd'hui raison : La révolution n'attendait que les chercheurs.

Ainsi la liste de noms accompagnés de témoignages qu'on trouve sur le site The Cost of Knowledge montre pourquoi l'appel pour l'ouverture de la science trouve un nouveau courant avec 1600 signatures le 24 janvier et 2500 le 1er février.


* ndlt = note de la traduction :)
photo de OpenRePub
traduction des articles anglais à suivre...


Tuesday, January 17, 2012

Vestiges préhistoriques spectaculaires dans le centre de Timisoara !


Les murs de fortification gardant la route de Vienne et plusieurs constructions archéologiques datant de 6 000 ans, de la culture Tiszapolgár, ont été découverts par les archéologues dans la cour de la faculté d'arts plastiques de Timisoara. Ces vestiges apportent les preuves tangibles que cette zone était déjà habitée au temps de la préhistoire.
Les fouilles archéologiques préventives effectuées par le Musée du Banat de Timisoara ont commencé en décembre 2011, dans le bâtiment de la rue Oituz. Cette zone située dans le centre historique de la ville constitue la partie nord des fortifications de type Vauban. Les recherches sont coordonnées par l'archéologue Alexandru Flutur.

“Les travaux de réhabilitation de certains bâtiments (car c'est ici que sera construite la nouvelle faculté de musique) ont permis la découverte de certains murs de ravelin (fortifications triangulaires où se dispose l'armement conçu pour protéger une forteresse des attaques extérieures) situés à droite de la porte de Vienne. Les chercheurs ont découvert une portion de ce mur de près de 10 m. Sous ce mur a été faite la très importante découverte d'un complexe archéologique datant du 4e millénaire avant J.C. et appartenant à la culture Tiszapolgár. Les recherches sont toujours en cours, mais on peut déjà constater que ces découvertes apportent des informations essentielles sur la situation exacte des fortifications de la ville mais aussi l'évidence de la présence d'habitations préhistoriques qui, jusqu'à présent, n'étaient que supposées grâce aux fragments de céramique qui se trouvent dans les collections du Musée du Banat." ont souligné les archéologues impliqués dans les fouilles.

Traduit par Sophie d'après tion.ro
Photo gofm.ro

Wednesday, November 30, 2011

Mafia de la ferraille / Scrap Iron Mafia


La mafia prospère dans la ferraille à Timis. On vole même les rails et les transformateurs électriques

Le nombre de vols de ferraille, qu'il s'agisse de rails de chemin de fer ou même de transformateurs électriques, a doublé en un an. Les autorités départementales déclarent que l'on peut maintenant parlé d'une véritable mafia de la ferraille.

La situation est devenue tellement préoccupante que, mardi dernier, a eu lieu une réunion du Comité des Situations d'Urgence au cours de laquelle a été abordé le problème du vol de ferraille. Le trouble vient du fait que les malfaiteurs en sont venus à voler même les rails des trains, mettant ainsi en danger la vie des voyageurs.

"On peut parler d'une véritable mafia de la ferraille car ils sont très bien organisés : une fois qu'ils ont enlevé les rails de la voie, ils les transfèrent à des transporteurs routiers, qui les acheminent chez des intermédiaires, qui ont des relations avec certains centres de récupération de métaux, qui travaillent au noir. Il y a aussi des centres qui fonctionnent illégalement, nous en avons identifié six parmi eux" a déclaré le commissaire principal Eugen Iercu, chef de la section régionale de la police des transports à Timisoara.

Rien que cette année, ont été enregistrés 310 vols de rails, en progression alarmante par rapport à l'année précédente, au cours de laquelle 150 cas avaient été rapportés.


Mafia thrives from scrap iron in Timis. Thieves have even been stealing rails and electrical transformers.

Thefts of scrap iron, whether we are talking about railroad tracks or even electrical transformers, have doubled in the last year. County authorities said we can now consider this as a real scrap iron mafia.

This situation is so alarming that, last Tuesday, the Committee for Urgent Matter held a meeting where they addressed the issue of scrap iron theft. Trouble comes from the fact that even railways are targeted, putting the life of train passengers at risk.

"We can refer to them as a real scrap iron mafia since they are really well organized! Once they stole the rails, they transfer them to road transporters who, then, take them to intermediaries who have ties with a number of metal collection centers, some working under the radar. Some of these also operate illegally, we identified six of them in this case." stated Eugen Iercu, police commissioner and head of the regional section from Transport Police in Timisoara.

Just this year, 310 thefts from railways have been reported, an alarming increase from last year when 150 such cases had been filed.

Wednesday, November 16, 2011

L'histoire de Timisoara, une option dans les écoles de la ville

Près de 400 manuels sur l'histoire de Timisoara vont arriver dans les écoles de la ville. L'histoire de Timisoara est un manuel pour une matière en option, écrit par l'historien Ion Hategan et le directeur du lycée Carmen Sylva, Cornel Petroman. Le volume édité en 2011 va parvenir à toutes les écoles et, si des collégiens et lycéens étudient déjà l'histoire de Timisoara grâce à l'édition des années 2008-2009, ils trouveront dans cette nouvelle édition des améliorations.

Alors que le premier manuel de l'histoire de Timisoara avait été édité pour chaque élève, celui de 2011 le sera pour chaque classe. Ainsi, quand une classe recevra son exemplaire, l'enseignant le donnera aux élèves à tour de rôle. Sur les 500 exemplaires qui ont été imprimés, près de 400 manuels parviendront aux écoles tandis que le reste sera disponible dans les librairies de la ville.

"J'ai voulu que le texte soit assez simple et clair pour être accessible à tous, des enfants aux grands-parents" a déclaré l'historien Ioan Hategan, le premier des auteurs du livre. "Ce manuel d'histoire nourrit l'intérêt des habitants pour l'esprit et les valeurs de Timisoara, contribue à développer ce sentiment d'amour pour leur ville natale et la ville où nous habitons tous. N'importe quelle classe peut apprendre l'histoire de Timisoara à partir de ce manuel. Nous le recommandons à partir de la classe VII (équivalent 5e-4e). Ce sujet ne fait pas partie du programme scolaire. Il fait partie de ce qui s'appelle le Curriculum et, au chapître l'Homme et la Société, il existe des heures pour une matière en option qui peut être l'Histoire de Timisoara" a précisé Cornel Petroman, directeur du lycée "Carmen Sylva"et l'autre auteur du livre.

Concernant le contenu du manuel, Ioan Hategan a ajouté : "Les élèves y apprendront les heures de gloire de la ville et de ses habitants mais aussi d'autres moments moins glorieux comme la peste, les guerres, le terrible siège en plus des beautés de la ville. Les histoires de Timisoara, de la ville et de ses quartiers, l'histoire moderne, de l'approvisionnement en eau, de sa libération, du premier journal de Timisoara et de ses parcs."

d'après M.S. de tion.ro traduit par Sophie
photo Sophie