Wednesday, November 30, 2011

Mafia de la ferraille / Scrap Iron Mafia


La mafia prospère dans la ferraille à Timis. On vole même les rails et les transformateurs électriques

Le nombre de vols de ferraille, qu'il s'agisse de rails de chemin de fer ou même de transformateurs électriques, a doublé en un an. Les autorités départementales déclarent que l'on peut maintenant parlé d'une véritable mafia de la ferraille.

La situation est devenue tellement préoccupante que, mardi dernier, a eu lieu une réunion du Comité des Situations d'Urgence au cours de laquelle a été abordé le problème du vol de ferraille. Le trouble vient du fait que les malfaiteurs en sont venus à voler même les rails des trains, mettant ainsi en danger la vie des voyageurs.

"On peut parler d'une véritable mafia de la ferraille car ils sont très bien organisés : une fois qu'ils ont enlevé les rails de la voie, ils les transfèrent à des transporteurs routiers, qui les acheminent chez des intermédiaires, qui ont des relations avec certains centres de récupération de métaux, qui travaillent au noir. Il y a aussi des centres qui fonctionnent illégalement, nous en avons identifié six parmi eux" a déclaré le commissaire principal Eugen Iercu, chef de la section régionale de la police des transports à Timisoara.

Rien que cette année, ont été enregistrés 310 vols de rails, en progression alarmante par rapport à l'année précédente, au cours de laquelle 150 cas avaient été rapportés.


Mafia thrives from scrap iron in Timis. Thieves have even been stealing rails and electrical transformers.

Thefts of scrap iron, whether we are talking about railroad tracks or even electrical transformers, have doubled in the last year. County authorities said we can now consider this as a real scrap iron mafia.

This situation is so alarming that, last Tuesday, the Committee for Urgent Matter held a meeting where they addressed the issue of scrap iron theft. Trouble comes from the fact that even railways are targeted, putting the life of train passengers at risk.

"We can refer to them as a real scrap iron mafia since they are really well organized! Once they stole the rails, they transfer them to road transporters who, then, take them to intermediaries who have ties with a number of metal collection centers, some working under the radar. Some of these also operate illegally, we identified six of them in this case." stated Eugen Iercu, police commissioner and head of the regional section from Transport Police in Timisoara.

Just this year, 310 thefts from railways have been reported, an alarming increase from last year when 150 such cases had been filed.

Wednesday, November 16, 2011

L'histoire de Timisoara, une option dans les écoles de la ville

Près de 400 manuels sur l'histoire de Timisoara vont arriver dans les écoles de la ville. L'histoire de Timisoara est un manuel pour une matière en option, écrit par l'historien Ion Hategan et le directeur du lycée Carmen Sylva, Cornel Petroman. Le volume édité en 2011 va parvenir à toutes les écoles et, si des collégiens et lycéens étudient déjà l'histoire de Timisoara grâce à l'édition des années 2008-2009, ils trouveront dans cette nouvelle édition des améliorations.

Alors que le premier manuel de l'histoire de Timisoara avait été édité pour chaque élève, celui de 2011 le sera pour chaque classe. Ainsi, quand une classe recevra son exemplaire, l'enseignant le donnera aux élèves à tour de rôle. Sur les 500 exemplaires qui ont été imprimés, près de 400 manuels parviendront aux écoles tandis que le reste sera disponible dans les librairies de la ville.

"J'ai voulu que le texte soit assez simple et clair pour être accessible à tous, des enfants aux grands-parents" a déclaré l'historien Ioan Hategan, le premier des auteurs du livre. "Ce manuel d'histoire nourrit l'intérêt des habitants pour l'esprit et les valeurs de Timisoara, contribue à développer ce sentiment d'amour pour leur ville natale et la ville où nous habitons tous. N'importe quelle classe peut apprendre l'histoire de Timisoara à partir de ce manuel. Nous le recommandons à partir de la classe VII (équivalent 5e-4e). Ce sujet ne fait pas partie du programme scolaire. Il fait partie de ce qui s'appelle le Curriculum et, au chapître l'Homme et la Société, il existe des heures pour une matière en option qui peut être l'Histoire de Timisoara" a précisé Cornel Petroman, directeur du lycée "Carmen Sylva"et l'autre auteur du livre.

Concernant le contenu du manuel, Ioan Hategan a ajouté : "Les élèves y apprendront les heures de gloire de la ville et de ses habitants mais aussi d'autres moments moins glorieux comme la peste, les guerres, le terrible siège en plus des beautés de la ville. Les histoires de Timisoara, de la ville et de ses quartiers, l'histoire moderne, de l'approvisionnement en eau, de sa libération, du premier journal de Timisoara et de ses parcs."

d'après M.S. de tion.ro traduit par Sophie
photo Sophie

Tuesday, November 15, 2011

Education to stop early marriage for children in Timis

Violation of children rights through forced marriages and early school dropout in the gypsy community from Timis. Two hard facts and also reasons for a meeting to be held Tuesday, November 15 in Banloc, a village by the Serbian frontier.


This Tuesday, November 15th, in Banloc school, Sorina Seine, researcher from the European Roma Rights Center, is holding a meeting with members of the Roma community from the area.
"The goal of this action is to inform the Rom population about the serious violations done to children rights by the practice of early forced marriages and, at the same time, to insist on the importance of local authorities in the application of international and national laws regarding the minimum age required for marriage. In addition, we aim to promote and protect the rights of Rom women and children by preventing and fighting against forced early marriages along with school dropout both at local and regional levels." said Sorina Seine.
The European Roma Rights Center, based in Budapest, is currently conducting a study on the practice of early forced marriages in the Roma community from Banloc, in the Timis countyParticipants expected for Tuesday's community event are representatives for the defense of the rights of women and children, local authorities and members of the local Roma community.


Translated from Delia S. Barbu by Sophie

Monday, November 14, 2011

Une Hongroise pleine de fougue a reçu des applaudissements "de fer"

Lors d'une programmation atypique du Philharmonique du Banat, Katicza Illényi a rassemblé des centaines de personnes à la salle Capitole de Timisoara. Avec talent et audace, tout en étant sexy et ludique, la violoniste Hongroise a tenu l'audience "branchée" avec des csardas, des tangos sensuels, des orchestrations de certains tubes du groupe ABBA sans oublier des morceaux classiques, et toujours accompagnée par l'orchestre symphonique de Timisoara, dirigé par le chef Gheorghe Costin.

Violoniste de renom en Hongrie ( formée à l'Académie Liszt, réservée aux talents d'exception ), Katicza Illényi a décidé, à un point de sa carrière artistique, qu'elle voulait faire plus... et encore. Elle a pris des cours de théâtre, ballet, claquettes et a exercé ses qualités vocales puis élargi son répertoire à l'opérette, le jazz, la musique douce et la variété, mais aussi le klezmer jusqu'à devenir une véritable sensation sur la scène musicale en Hongrie.

Avec un charme évident et des mensurations de top-model qui ne nuisent en rien à son talent musical, elle s'est révélé jeudi soir une artiste en pleine possession de ses moyens. Violoniste brillante, à la voix remarquable de justesse, c'est en artiste inspirée pleine d'imagination, d'énergie, d'aisance et de charme qu'elle a présenté elle-même son programme en hongrois et anglais. Katicza Illényi a joué 17 morceaux à Timisoara dont la Danse espagnole de Falla, différents tangos, une fantaisie sur Porgy and Bess de Gherswin, des chansons du répertoire d'ABBA, Libertango de Piazzola, le csardas de Monti, la rhapsodie hongroise n.2 de Liszt et une berceuse de Zoltan Kodaly. Même le chef d'orchestre Costin, modèle de sobriété, s'est laissé emporter et a dansé avec charme et grâce depuis son pupitre directoral.

Le public de Timisoara a récompensé en son temps l'artiste par des applaudissements nourris et rythmés, des applaudissements "de fer", une récompense flatteuse à la mode... hongroise.


d'après Tion.ro, photo Tion.ro

P.S. Libertango a été une véritable révélation pour Noé, et il m'a demandé s'il était normal que le chef d'orchestre danse comme un rappeur ;-) Excellent concert, pas guindé du tout avec des Allemands derrière nous et une dame bien sympathique à côté, le tout au tarif étudiant (la dame de la billeterie a de grosses lunettes pourtant) !